Non pas que j’avais l’intention de faire des enfants mais clairement a partir de maintenant chaque génération aura une vie un peu plus dur que la précédente.
Et pour moi ce n’est pas du pessimisme c’est juste le constat de bien 40 ans de procrastination climatique.
Il n’y a aucune raison de penser que le plus probable c’est que subitement nos politiques vont réussir ce que tous les précédents n’ont ni voulu ni pu faire.
La planète est en train de mourir c’est pas vraiment le moment de faire des enfants.
Désolé si c’est déprimant…
Tout n’est pas noir et il reste des choses pour lesquels se réjouir.
Par exemple, tu savais qu’on a le meilleur réseau d’autoroute d’Europe ?
Soit on considère que c’est foutu, et on arrête de se battre, on arrête de faire attention à ce qu’on consomme et on vit comme s’il n’y avait pas de lendemain ; soit on considère qu’il y a de l’espoir, que ça vaut le coup de continuer à se battre, de continuer à diffuser des idées constructives et à éduquer la génération qui vient. Dans tous les cas, on ne fait pas culpabiliser ceux qui veulent des enfants ou ceux qui en ont, et qui croulent déjà sous les injonctions sociales, sociétales et familiales. Parce que, ton message, peut-être que tu ne t’en rends pas compte, est assez violent.
https://theconversation.com/a-lheure-du-dereglement-climatique-doit-on-arreter-davoir-des-enfants-212631on ne fait pas culpabiliser ceux qui veulent des enfants ou ceux qui en ont, et qui croulent déjà sous les injonctions sociales, sociétales et familiales
Je n’ai pas l’impression qu’il fasse culpabiliser, plus que c’est un constat qui est déjà vrai pour nous : on a une vie moins confortable que la génération précédente
La planète est en train de mourir c’est pas vraiment le moment de faire des enfants.
C’est culpabilisant, comme si on ne se posait pas la question déjà chaque jour (et pas que pour l’écologie), enfin c’est mon cas.
Je pense avoir un jour des enfants, je ne l’ai pas pris comme ça, mais je vois ton point de vue
Et j’ajoute que je n’ai pas l’impression d’avoir une vie moins confortable que la génération précédente. Une vie différente, certes. On n’a pas les mêmes aspirations, on est peut-être plus angoissé, on s’interdit peut-être plus de choses (voyages longues distances et bouffe carnée principalement pour ma part). Après, tout dépend de ce qui se cache derrière le mot confort.
on est peut-être plus angoissé,
Pour moi c’est surtout ça (crises à répétition depuis des années) et l’accès au logement. Sur ces deux points, j’ai l’impression que la génération précédente était quand même mieux placée.
@CeJiDe @Tetsuo surtout que l’histoire de la de-natalité pose une vraie question : si tous les gens qui ont une conscience écologique (quelle qu’elle soit) cessent de faire des enfants, à votre avis, qui peuplera la terre au bout d’une paire de générations?
Perso j’ai des enfants, et ils sont ma principale raison de vouloir pas trop saloper notre planète
Soyons positif, la planète va bien. Les grandes extinctions ne changeront pas son orbite.
Pourquoi “s’aggraver” ? C’est forcément mauvais une baisse du nombre de naissance ? (Je me pose réellement la question)
C’est mauvais pour l’économie et la stabilité de la société actuelle. On peut prendre l’exemple des retraites: Elles sont payées par les travailleurs actuelles, donc si il y a plus de retraités que de travailleurs ca crée un deficit, donc il faut trouver l’argent ailleurs, baisser les retraites ou bien augmenter les cotisations.
Je ne juge pas de savoir si le système actuel est bien ou pas, mais une génération avec moins de monde ca pourrait créer pas mal d’ennui et nécessiter des changements très importants.
Certaines mauvaises langues insinuent que la direction actuelle c’est de rendre les pauvres plus pauvres pour pas toucher aux riches, mais je suis sûr que ce sont des racontards sans conséquence. \sLe libéralisme est fondé sur la croissance. C’est la croissance qui permet, relativement, a la population de s’enrichir (ou ne pas trop s’appauvrir).
Cette croissance repose sur deux éléments fondamentaux : la hausse de la productivité via la mécanisation et l’informatique d’une part, et la démographie d’autre part.
La redistribution via la croissance est déjà en panne. Si la démographie s’écroule, c’est tout le système qui va s’effondrer. Et la seule alternative est l’immigration, mais les fascistes sont déjà vent debout contre cette idée.
Maintenant moi je pense que c’est une bonne chose, mais je suis plutôt un privilégié.
Écologiquement, c’est une excellente nouvelle.
Mais apparemment il est totalement impossible de concevoir un système de retraite où la population n’augmenterait pas indéfiniment. Ça semble plus facile à concevoir pour nos élites une croissance exponentielle de la population qu’une consultation démocratique sur le système de retraites.
Franchement, une population qui diminue, c’est une telle opportunité, en terme d’écologie, de logements, d’aménagements urbains que les arguments contre font franchement ridicules.
J’en suis à croire que c’est juste un reste de catholicisme qui empêche d’embrasser la dénatalité, la décroissance qui aurait le plus de sens, mais dont les décroissantistes parlent rarement.
Un problème majeur c’est le vieillissement de la population qui mène a moyen terme au conservatisme et a une société qui se bloque. Voir l’exemple du Japon qui est un des premiers pays riches où on peut observer cet effet.
Le progressisme a besoin de jeunesse pour amener de nouvelles idées et désirs dans la société.
Voir l’exemple du Japon qui est un des premiers pays riches où on peut observer cet effet.
Aucun rapport avec le fait qu’ils soient vieux, le repli sur soi et la conservation de leurs traditions ça a toujours été dans leur culture.
Certes ça joue, mais la jeunesse japonaise n’est pas plus conservatrice qu’ailleurs. Pas d’un tel ordre de grandeur. C’est juste qu’elle est en extrême minorité. https://www.cairn.info/revue-etudes-2019-11-page-19.htm
Une autre manière d’observer ça c’est la dynamique des pays quand la balance de la pyramide des âges bascule. Baisse de l’innovation, replis sur soi, refus de nouvelles idées sociétales deviennent la norme. Ça se voit beaucoup en Asie dans les pays qui refusent l’immigration pour contre balancer ce déséquilibre.
Le Japon n’a jamais vraiment été progressiste, c’est pas une question de vieillissement.
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