Dans un rapport publié mardi, Générations futures interroge le corpus scientifique sur lequel se fondent les agences réglementaires européennes d’une part, et l’Inserm d’autre part, pour expertiser les effets de l’herbicide sur la santé.
Ce que je trouve intéressant, c’est ce désaccord apparent entre organismes scientifiques. Ils lisent les mêmes études, donc normalement, ils devraient être à peu près d’accord. Ça sent le conflit d’intérêts ou même la corruption à plein nez.
« L’une des raisons de cette divergence est le fait que les agences réglementaires jugent non fiables ou non pertinentes l’écrasante majorité des études universitaires, explique Pauline Cervan, ancienne toxicologue pour l’industrie chimique, désormais chargée de mission à Générations futures. Pour l’ensemble des effets que nous avons analysés, l’Inserm s’est appuyé sur quarante-cinq études académiques, mais une seule d’entre elles a été jugée pertinente et fiable par les agences. Celles-ci considèrent en priorité les études standardisées que leur fournissent les industriels. »
Merci. C’est une stratégie observé depuis un moment que les industrielles noient les études scientifiques sérieuses sous les leurs. Plusieurs scandales ont éclaté les dernières décennies, car les organismes de agences de régulations suivaient les études scientifiques en partant du principe qu’elles étaient sérieuses.
Maintenant ils les sélectionnent, et c’est une très bonne chose.
Ce que je trouve intéressant, c’est ce désaccord apparent entre organismes scientifiques. Ils lisent les mêmes études, donc normalement, ils devraient être à peu près d’accord. Ça sent le conflit d’intérêts ou même la corruption à plein nez.
Les agences sanitaires internationales ont globalement à peu près toutes le même avis :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Glyphosate#Avis_des_agences_internationales,_nationales_et_régionales_de_sécurité_sanitaire_ou_alimentaire
Merci. C’est une stratégie observé depuis un moment que les industrielles noient les études scientifiques sérieuses sous les leurs. Plusieurs scandales ont éclaté les dernières décennies, car les organismes de agences de régulations suivaient les études scientifiques en partant du principe qu’elles étaient sérieuses.
Maintenant ils les sélectionnent, et c’est une très bonne chose.
Enfin si les seules études sélectionnées c’est celles des industriels c’est pas forcément une si bonne chose