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Cake day: November 4th, 2023

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  • En vrai, si jamais le RN arrive au gouvernement, ma théorie, c’est que ça peut clôturer les polémiques sans fin sur l’immigration :

    • Soit rien ne se passe, parce c’est pas possible ou parce que (surprise) la France à besoin d’immigration pour “fonctionner”. Dans ce cas, l’extrême droite va passer pour des tocards, et basta.
    • Soit ils arrivent à faire quelque chose et ça ne changera en rien les problèmes de déclassement, de pouvoir d’achat, etc. Dans ce cas, l’extrême droite n’aura plus rien à proposer et ils vont s’effondrer.

    J’essaye de voir la lumière au bout du tunnel, mon côté un peu optimiste peut-être…




  • La dette est un problème pour l’État, mais à mon avis pas aussi problématique que ça. Un État c’est pas comme une personne, il n’y a pas réellement de durée de vie pour un Etat, donc les banques savent qu’à long terme elles seront forcément remboursées.

    Le vrai problème c’est le déséquilibre budgétaire, le fait qu’on dépense plus que ce qu’on récupère. Et là, il y a deux écoles, soit on baisse les dépenses, soit on augmente les recettes. Après ce déséquilibre peut être structurel ou conjoncturel, mais l’accumulation de crises des dernières années font passer des déséquilibres conjoncturels en structurel.

    Grosso Modo aujourd’hui la dette est un épouvantail pour la macronie pour justifier une nouvelle avancée vers la libéralisation de l’état (j’entends suppression de l’État providence, qui assure à toutes et tous des conditions de vies dignes).

    En réalité le problème est bien plus complexe, il y a des recettes qui n’arrivent pas comme elles le devraient (fraude, evasion), des paris politiques de réduction de recettes qu’il faudrait réellement évaluer et changer si ils ne sont pas gagnants (credit impots, optimisation, …) des dépenses qui sont/peuvent être aberrantes (frais de représentation senateur, député, presidentiels) et des dépenses surement mal fléchées qu’il faudrait aussi évaluer sur leurs retours réels (subventions, certains services publiques,…).













  • Je pense que la perte d’optimisme est le départ et que vous cherchez à justifier les choses en partant de ça.

    Absolument pas. La perte d’optimisme est une conséquence de la prise de conscience plus ou moins généralisée de l’avenir écologique car plus médiatisé et donc mieux connu en moyenne. Mais la perte d’optimisme ne se justifie pas que pas ça. Je pense que le passage de “chute du mur de berlin, fin de l’histoire on ne peut que prosperer” -> menace terroriste années 2000 puis 2010 + crises économiques plus ou moins impactante + retour de la guerre en Europe + Internet, outil utopique de liberté qui devient quelque chose de bizarre ; ne peut que créer un sentiment de perte de confiance en l’avenir.

    Attention, je ne dis pas que c’est inéluctable et que “il faut arrêter de faire des enfants et que on va tous mourir”. Je dis juste qu’il y a une appréhension vis-a-vis d’un avenir qui sera très différent de ce aurait pu attendre initialement et qui empêche les gens de se projeter.

    Bon après on peut discuter sur les pertes de rendement agricole lié à la crise écologique mais ce qu’on voit sur la courbe du taux de production par hectare c’est qu’en France on est sur un plateau (convergence vers un optimal) et que ca nous empêche pas de perdre entre 10 et 20% de production agricole à chaque fois qu’on à une canicule, qui sont de plus en plus fréquentes. Donc on aura une perte de production in fine. À l’echelle mondiale ca sera pareil, même si je suis d’accord il reste des marges de production dont on ne connait pas la nature (ex: la marge de production au Brésil ou en Afrique est-elle la même que celle qu’on a pu avoir compte tenu que ces zones géographiques font être très impacté par les modifications des cycles de l’eau et de l’augmentation moyenne des températures)

    Pour finir, c’est justement parce qu’il y a déjà eu des choses équivalente (gouvernement authoritaires, migrations, etc…) qui fait qu’il y a une appréhension de l’avenir. Donc oui il y a eu pire, mais non c’est pas parce qu’il y a eu pire qu’on peut accepter de revenir vers ces situations sans broncher.

    Ps : les centaines de millions de réfugiés climatiques ne sont pas des conneries, c’est appuyé notamment par le GIEC et les nations unies : https://www.oxfamfrance.org/migrations/vers-une-augmentation-croissante-du-nombre-de-refugies-climatiques/