Je trouve sa conclusion particulièrement intéressante :
Ce sont les crimes de la police qui sont à l’origine des soulèvements dans les zones urbaines paupérisées, et ce sont ces injustices qui doivent être dénoncées en premier lieu. Après des années de marches, de pétitions, de lettres ouvertes, de requêtes publiques, une jeunesse désemparée ne trouve d’autre moyen que la révolte pour se faire entendre. Et force est de constater que jamais la mort de Nahel n’aurait suscité une aussi grande attention si autant de personnes ne s’étaient pas révoltés, dans de si nombreuses villes en France.
Comme l’énonçait justement Martin Luther King « riots is the language of the unheard ».
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