• DniMam@lemmy.world
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    1 year ago

    En général, quand ils achètent quelque chose, ou changent des règles, c’est le moment de fuir.

    • keepthepace@slrpnk.net
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      1 year ago

      Franchement épargnez vous du temps en allant directement vers les alternative libres quand elles existent.

      • Océane ⏚@eldritch.cafe
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        1 year ago

        Oui grave ! Il y a un effet de réseau, nos collaborataires peuvent utiliser des plateformes propriétaires pour communiquer et se coordonner, et à ce moment-là évidemment on peut faire de la pédagogie mais je pense qu’il faut utiliser la même plateforme que tout le monde, vu que de toute façon tout est fait pour réduire leur interopérabilité ; mais pourquoi ne pas aussi contribuer, comme on peut (avec de l’argent, un peu de temps libre, etc.) aux alternatives libres ?

        Par exemple, mes camarades de promo utilisent Google Workspace, mon syndicat étudiant utilise Discord. Ça me soûle, honnêtement je n’ai pas envie de me servir de ces programmes, et donc je loupe des infos. Ah, et je n’ai pas parlé de la fois où Google m’a deadname parce que je gérais deux comptes séparés dans deux conteneurs différents, mais depuis la même adresse IP, donc j’ai cliqué sur un Google Docs et été automatiquement connectée sur mon deadname :D

        Donc je déteste ces programmes et je verrais l’arrivée d’alternatives sécurisées, décentralisées, etc. d’un bon œil, je fais déjà un don régulier à Bonfire [1] et je compte en faire un autre pour Cwtch [2] ; le coût sur mon mode de vie est très réduit, on parle de 10€/mois cumulés. Mais quand on en a l’occasion, effectivement j’essaie d’orienter mes camarades/camarades de promo vers des alternatives décentralisées/sécurisées/interopérables (et autres).

        [1] https://bonfirenetworks.org
        [2] https://cwtch.im

        Ah, et j’ai récemment découvert https://typst.app, une alternative libre à Google Docs, LaTeX, et Office 365 ; je ne suis pas sûre que ce soit mieux qu’un dépôt Org-mode [3] géré avec Magit [4], au sens où je pense sincèrement pouvoir y former des débutant·es complèt·es en un quart d’heure, abstraction faite de la navigation dans Emacs [5], mais ça me paraît représenter un excellent compromis.

        [3] https://orgmode.org
        [4] https://magit.vc/
        [5] https://emacs.org

        • keepthepace@slrpnk.net
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          1 year ago

          Oui, on oublie souvent de faire la promo de simplement du don de thunes, les assoces aiment pas trop le faire, par pudeur mal placée, mais si vous pouvez pas donner efficacement du temps ou des machines, 5€, 10€ ou plus, et encore mieux de façon régulière ça aide déjà bien! Perso je promeus surtout framasoft et la Quadrature du Net (eux sont plus orientés défense des droits numériques) mais c’est tout un archipel de bonnes volontés qu’il faut abreuver de petites rivières!

        • keepthepace@slrpnk.net
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          1 year ago

          Sympa!

          Par contre je suis surpris de voir qu’il considère que wikipedia n’est pas libre? Il lui est reproché quoi?

  • Camus (il, lui)@jlai.luOP
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    1 year ago

    Résumé par lA:

    1. Big tech companies grew explosively due to network effects, but are now too big to govern effectively.
    2. Social media platforms in particular are poorly suited to moderate billions of diverse users and are prone to failure and scandal.
    3. Governments and regulators have failed to rein in big tech, often protecting companies rather than users.
    4. Low switching costs mean that tech companies’ growth could rapidly reverse if people leave the platforms.
    5. However, tech companies use acquisitions, lobbying, and legal threats to lock in users and block competitors.
    6. Instead of trying to fix inherently flawed large platforms, we should make it easy for people to leave them.
    7. If we could export networks of relationships from platforms, people would have the power to migrate based on companies’ practices.
    8. Allowing people to easily leave would force platforms to respect users and address problems to retain them, or else face implosion.
    9. The alternative is an endless cycle of scandal, ineffective reform, and accumulating ‘fire debt’ that eventually erupts in crisis.
    10. It’s time to stop trying to perfect huge tech companies and instead give people the means to choose alternatives.

    “Companies cannot unilaterally mediate the lives of hundreds of millions — or even billions — of people, speaking thousands of languages, living in hundreds of countries.The real problem is that no one should have that job. That job shouldn’t exist. We don’t need to find a better Mark Zuckerberg. We need to abolish Mark Zuckerberg.”

    “Rather than passing laws requiring Threads to prioritize news content, or to limit the kinds of ads the platform accepts, we could order it to turn on this Fediverse gateway and operate it such that any Threads user can leave, join any other Fediverse server, and continue to see posts from the people they follow, and who will also continue to see their posts.”

    "Tech companies are even more concerned with criminalizing the things you want to do to them.

    Frank Wilhoit described conservativism as “exactly one proposition”:

    There must be in-groups whom the law protects but does not bind, alongside out-groups whom the law binds but does not protect.

    This is likewise the project of corporatism. Tech platforms are urgently committed to ensuring that they can do anything they want on their platforms — and they’re even more dedicated to the proposition that you must not do anything they don’t want on their platforms."

    • bouh@lemmy.world
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      1 year ago

      La thèse minimise ou ignore un problème d’internet : c’est pas la barrière a la migration qui empêche les gens de quitter une plate-forme, c’est l’effet communauté qui implique que les gens utilisent une plate-forme pour être avec les gens qui sont dessus. Migrer d’une plate-forme a l’autre demanderait de migrer toute une communauté, ce qui est à minima très difficile.

      Ça marche pour tous les services internet en fait. La qualité du service dépend de la taille de la communauté. Ces services devraient être publics tout bêtement.

      • Océane ⏚@eldritch.cafe
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        1 year ago

        Je n’ai pas le contexte, tout le fil (y compris l’OP) n’est pas récupéré par mon instance, et d’expérience j’aurais probablement du mal à le retrouver sur la communauté c/France. Je voulais juste t’informer que Cory Doctorow parle (en anglais) de « switching costs », les coûts de changement de prestataire, dont il associe la baisse à une amélioration de l’interopérabilité et à une mise en concurrence des entreprises, justement pour éviter des monopoles et donc pour en réduire le pouvoir de nuisance.

        Comme il travaille en tant que consultant spécial pour l’EFF, on retrouve certaines de ses idées dans leurs communiqués.

        Son blog : https://pluralistic.net
        L’EFF : https://eff.org

        • bouh@lemmy.world
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          1 year ago

          La concurrence est illusoire a mon avis, parce que les entreprises se différencies pour se concurrencer. Mais pour un service communautaire, soit elles sont suffisamment différentes pour avoir deux communautés distinctes (comme Twitter a complété Facebook par exemple), soit elles sont trop semblable et l’une va mourir et l’autre gagner le monopole (comme YouTube face à ses concurrents).

          Le coup du changement pourrait changer les choses, mais les entreprises contourneront ce problème en trouvant d’autres moyens pour enfermer leurs utilisateurs (course aux fonctionnalités, incompétence volontaire dans l’application des standards,…)

      • Camus (il, lui)@jlai.luOP
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        1 year ago

        Disons que c’est un problème actuel.

        Quand Facebook, Twitter et WhatsApp sont arrivés, ils ont bien dû attirer leur communauté initialement.

        Depuis quelques années, on a l’impression que les gens ont perdu l’habitude d’essayer de nouveaux services, à l’exception de Tiktok, qui était assez exceptionnel pour le coup

        • bouh@lemmy.world
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          1 year ago

          Ces entreprises ont une puissance marketing pour attirer les gens. Et ils sont arrivés à une époque différente. Facebook par exemple reprend le principe des blog mais l’inscrit dans une communauté. Twitter était un concept qui n’existait pas non plus.

          WhatsApp est différent pour le coup : il est bien plus dédié au téléphone, et il se pose plus comme une meilleure appli de SMS (à ma connaissance en tout cas). Il n’y a pas de communautés whatsapp a ma connaissance. Et ça permet à d’autres appli de le concurrencer.

          J’ai l’impression qu’à chaque fois il y a un nouveau service efficace au moment où il sort, et un aspect communautaire qui enferme les utilisateurs.

          On a l’exemple de Microsoft et Apple en passant qui enferment leur communautés avec d’autres stratégies.