L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1 089 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d’un échantillon de 1 205 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération.
Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 10 au 11 juin 2024.Info primordiale à préciser après tout sondage:
- La marge d’erreur statistique est de +/- 3% (Candidat RN: 32 à 38% de voix ; Gauche unie: 22 à 28% ; Renaissance: 15 à 21% ; Républicains: 5 à 11%)
- Donc purement d’un point de vue mathématiques, ce résultat serait vraiment très probable (plus de 95% de confiance)
- MAIS: “Sondage auto administré en ligne” + “Méthode des quotas” = rappel que c’est pas le type de sondage le plus qualitatif
Autre précision que je vois dans le détail: Le choix aux sondés ne comportait pas une unique réponse “Gauche unie”, mais 4 options différentes “France Insoumise”, “Parti Communiste”, “Parti Socialiste” et “Ecologistes”; qui sont dans ce tableau résumé en un unique résultat. Les autres lignes corredpondent toutes à des choix uniques de réponse au questionnaire.
Merci pour l’analyse. Surpris que les Républicains ne fasse pas mieux et que Renaissance reste aussi élevé.
Le choix aux sondés ne comportait pas une unique réponse “Gauche unie”, mais 4 options différentes
D’après la page 5 moi je déduis plutôt qu’ils ont posé la question pour les chacune des 2 hypothèses “gauche unie” et “gauche divisée”.
Donc à rappeler aussi que l’union n’était pas du tout certaine au moment où les questions ont été posées, et encore moins les conditions de cette union, ce qui a pu changer pas mal les choses depuis.
Bien vu, merci de la correction :)
- La marge d’erreur statistique est de +/- 3% (Candidat RN: 32 à 38% de voix ; Gauche unie: 22 à 28% ; Renaissance: 15 à 21% ; Républicains: 5 à 11%)
Ce qui me frappe dans ce sondage, c’est que le plus gros report de voies semble aller des électeurs de Macron vers l’extrême-droite… Bien sur, ce n’est pas parce que le pourcentage est le même qu’il n’y a pas de mouvements (on peux imaginer par exemple des électeurs Renaissance passer à LR, et des LR passer au RN, ou autre). Mais ce glissement du centrisme (ni de gauche ni de gauche) vers une ED dédiabolisée me semble le fait important de ces dernières années.
Le « faire barrage » à fait son temps…
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Les 7 % d’électeurs qui votent pour la gauche seulement si elle est désunie ne veulent pas avoir la gauche au pouvoir en fait… Et on peut ajouter les 3 % qui vont volontairement voter pour un candidat en dehors de l’union. Faut arrêter de faire la fine bouche, surtout quand l’extrême droite est aussi haut !
Le sondage date du 12. Il s’est passé tellement de choses depuis qu’on peut espérer une petite amélioration.
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Les sondages sont peu fiables d’une manière générale, mais dans un contexte aussi changeant que celui ci ça ne sert à rien. Ça reste utile comme outil de propagande. Je les utilise en ce moment car cette petite course RN/FNP au coude à coude peut motiver des abstentionnistes blasés.
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Les sondages mesurent les intentions à une date précise. Personne ne prétend qu’ils ne prédisent le futur. Les intentions évoluent avec le temps.
Le dernier sondage juste avant l’arrêt des publications donnaient LFI à 9.5 % avec une marge d’erreur de 0.8, donc 95 % de chance que le score soit entre 8.7 et 10.3 %, pour un score final de 9.9 %, donc il est plutôt bon.
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Tu prétends savoir mieux mesurer les intentions de vote des électeurs que les instituts de sondage ? Ou que les instituts de sondage donnent volontairement des résultats mensongers ?
Ou que la marge d’erreur est supérieurs a ses observations.
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Ouais les instituts de sondage font un peu de la merde…
C’est surtout une critique du traitement des sondages dans les médias, et des sondages sur des sujets orientés. Ça ne concerne pas vraiment les sondages sur les intentions de vote. Ils critiquent un peu les méthodes des sondeurs, mais sans vrais arguments ni données empiriques.
La seule partie qui s’en rapproche un peu c’est quand ils parlent de l’exemple de la présidentielle de 2002 mais leur analyse est beaucoup trop simpliste. Ils donnent un sondage qui date d’un mois avant et ils comparent aux résultats finaux. Comme si l’opinion n’avait pas pu évoluer en 1 mois. Quand on regarde les sondages juste avant l’élection les résultats sont pas si éloignés. Ils sont peut être quand même un peu en dehors des marges d’erreur à 95 %, mais ça s’explique par ce qu’ils ont dit juste avant : le fait que les gens osaient moins dire qu’ils allaient voter FN à l’époque et que c’était moins pris en compte.
Et à la fin de la vidéo ils proposent d’arrêter les sondages plus tôt, “quelques semaines ou quelques mois avant les grands scrutins”. Ça, tant qu’on a des modes de scrutin qui obligent à savoir comment vont voter les autres pour pouvoir voter stratégiquement, c’est une mauvaise idée. Il faut d’abord améliorer les modes de scrutin.
Sur les sondages je conseillerai plutôt cette vidéo récente de Defakator : TUTO : On démonte des sondages.
J’ai assisté à la conférence de Rima Hassan à Trappes pour les européennes, il y avait 400 personnes. Benoit Hamon avait réunion 250 personnes quand il était candidat aux présidentielles…
Et donc ? C’est censé nous informer plus que les sondages sur les intentions de vote de tous les électeurs ?
Tu penses que tu peux battre les sondages avec ce genre d’analyse ? On peut essayer pour les législatives si tu veux, sachant qu’en plus ce sont des élections particulièrement difficiles à estimer par sondage à cause du mode de scrutin par circonscription.
Presque 40% pour l’ED, tendu.